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educateurspecialise1991

20 juin 2014

Projet à mettre en place

Mettre plus de vie, c’est d’abord entendre, valider les ressentis des hommes et des femmes âgées. C’est entendre leur histoire, car ils sont aussi constitués de tous ceux qu’ils ont été au cours de leur vie et de ceux dont ils sont issus. Il sont aussi tout ce qui anime leur présent… même parfois leur vie amoureuse. On aurait tort de rire de leur sexualité. Parfois ils n’y attachent aucune importance, d’autres fois elle compte beaucoup. La vie, c’est naturellement la famille présente, les petits enfants et arrières petits enfants. Ce sont aussi toutes ces histoires de famille non résolues. Avec une telle population, il est intéressant de leur faire partager leur vécu avec d'autre personnes, du même âge comme et sur tout des plus jeune, pour transmettre une histoire, des connaissances, et bien plus. Il est important au préalable que les bénéficiaires s'adapte un tant soit peu aux nouvelles technologies, ici nous nous intéresserons aux ordinateur. Par exemple: chaque bénéficiaire aura comme objectif de créer un ou plusieurs articles relatant une période marquante de sa vie ou tout simplement une histoire vécue, cela bien sur avec l'aide d'un éducateur. Lorsque chaque pensionnaire aura terminer ce travail, on au ra donc crée un blog avec les différents participants et surtout leur mémoire qui resteront inscrit sur internet. Quand le travail sera fini, il serait intéressant d'organiser une rencontre intergénérationnelle pour permettre aux bénéficiaires d'échanger avec des plus jeunes, par exemple une rencontre avec une classe de primaire. Ce travail de transmission est très important pour les personnes âgées.
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20 juin 2014

L'éducateur dans tout ça?

Il doit s'occuper des bénéficiaires du mieux que possible et ce quelques soit le type de population. Il est formé en grande partie sur des bases théoriques malgré des périodes de stages de plus en plus importantes donc c'est avec l'expérience qu'il sera capable d'agir au mieux face à la réalité du terrain. Compétences et actions: •Etablir une relation de confiance avec les personnes •Evaluer leurs situations et développer une certaine autonomie •Respecter les codes déontologiques, éthiques liés à la profession •Proposer des activités visant à l’émancipation •Animer des groupes •Gérer des situations imprévues •Gérer les conflits •Réagir en cas d’urgence Savoir-être: •Imagination, créativité •Facilité de communication •Sens de l’écoute et du dialogue •Diplomatie •Résistance au stress •Dynamisme, enthousiasme •Organisation, méthode •Anticipation •Facilité d’adaptation •Polyvalence •Disponibilité, flexibilité Le principale rôle de l'éducateur reste l'accompagnement des personnes âgées ni plus ni moins dans le sens où si l'on arrive à remplir ce point à fond, notre mission est bel et bien remplie tellement ce terme d'accompagnement est vaste.
20 juin 2014

Autonomie et dépendance et

L’autonomie est au cœur des préoccupations. Qu’est-ce que l’autonomie ? Naturellement quelqu’un d’autonome peut accomplir seul de nombreux actes de la vie courante. Se déplacer, se laver, manger, aller aux toilettes… etc. Mais ce n’est pas tout. L’autonomie, c’est aussi de décider par soi-même. C’est aussi le droit d’avoir des pensées personnelles, des avis, des ressentis, des désirs. Or la difficulté des soignants est de valider la pertinence d’une demande qu’ils savent ne pouvoir satisfaire. Tel pensionnaire demande de rentrer chez lui. Il s’entend répondre "Mais votre maison c’est ici maintenant!" ou "Mais vous savez bien que ce n’est pas possible, votre maison a été vendue"… C’est comme pour le repas, la toilette, les soins… Le vœux du pensionnaire ne pouvant être satisfait, il est nié… "pour son bien"! Chaque soignant pense qu’on ne peut entendre et valider la pertinence d’une demande quand on ne peut la satisfaire. "Je ne veux pas manger aujourd’hui" et on lui répond "Mais il faut manger au moins un peu. Quelque chose vous ferait plus plaisir?"… personne n’écoute qu’il ne veut pas manger, ni pourquoi il ne veut pas manger. Tout le monde essaye de le convaincre plus ou moins doucement. Mais même doucement c’est une atteinte à l’intégrité ainsi qu’une douleur de ne pas être compris et d’être nié. Quand il veut rentrer chez lui, personne n’ose lui dire "Votre maison vous manque?" car chacun sait qu’il ne pourra satisfaire ce désir. Alors il semble plus convenable de le nier. Pourtant ça lui serait si agréable de parler de ce chez-lui, de ce qui s’y trouvait de précieux. De tout ce qui faisait son quotidien et qui lui manque aujourd’hui. Et bien non! Non seulement il ne l’a plus en réalité, mais il lui est même interdit de l’avoir en esprit (par peur qu’il se fasse du mal). Si l’autonomie physique ne peut être retrouvée, rendons au moins l’autonomie psychologique. Il en découlera des améliorations physiques. Il n’est pas facile de rester motivé à vivre quand 90 % de vos propos sont niés. Même s’ils sont niés avec gentillesse, ils rendent progressivement invalide. Puis quand nous sommes niés même par les "gentils" que nous reste-t-il? Les contacts lors des soins offrent mille et une opportunités pour donner corps à cette autonomie tant recherchée. En validant les propos, les désirs, les attentes, les ressentis… en leur permettant d’exprimer ce qu’ils vivent, même si ensuite il faut leur expliquer qu’on ne peut les satisfaire (quand c’est le cas)
20 juin 2014

Autonomie et santé mentale

Le personnel est formé aux différents soins de médecine, de kinésithérapie et d’hygiène . Il a aussi une attention toute particulière à la vie des pensionnaires, à leur santé mentale, à leur autonomie, à leur vie sociale et à leurs activités. Dans de nombreux établissements, la fin de vie est aussi prise en compte avec autant de délicatesse que possible pour ceux qui arrivent au bout de leur existence. L’accompagnement des êtres arrivant à ce dernier passage est de plus en plus évoqué aujourd’hui (tant physiquement que psychologiquement. Il fait partie intégrante du rôle des soignants. Ceci concerne les hôpitaux en général… et bien sûr les maisons de retraite, services de longs séjours et les unités de soin longue durée en particulier. Naturellement ce n’est pas le cas partout et il reste encore fort à faire. Les médecins et soignants sont généralement conscients que tout cela est important. Mais leur formation est insuffisante sur ces points. La question n’est donc pas de souligner que c’est important, mais d’examiner comment les choses se passent afin de les optimiser. Malgré toutes ces bonnes intentions (tout de même encore manquantes dans quelques unités de soin), la prise en charge des patients et pensionnaires ne semble pas satisfaisante. Le souci des soignants, outre tous les aspects médicaux, c’est le glissement des pensionnaires dans la dépendance et la démence. C’est aussi le glissement vers un désir de ne plus vivre. Ce syndrome de glissement, c’est quand la personne ne souhaite plus s’alimenter ni se soigner... se laisse mourir.
20 juin 2014

Un dénuement

Là c’est différent. Que le moral soit ou non au rendez vous, les compensations se font rares. Il reste peu d’objets personnels. Il n’y a presque pas d’intimité. S’il n’y a pas autonomie, il n’y a plus du tout d’intimité. Naturellement, il y a du personnel attentionné, il y a des animateurs, il y a des projets de vie, des activités. Tout le monde fait au mieux pour rendre ce nouveau lieu aussi acceptable que possible. Il n’empêche que c’est un changement radical. Le fait nouveau majeur en est la rareté des compensations. Il semble que les sources d’intérêt se soient amenuisées à l’extrême, afin de proposer une ouverture vers l’attention (je vous proposerai le mois prochain un article détaillé sur ce mécanisme de la disparition de l’intérêt pour éveiller l’attention avec le rôle naturel de la déprime).
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20 juin 2014

Une vie bien remplie

Après une existence déjà bien remplie et ses multiples passages plus où moins bien réussis; après de multiples instants de joies ou de peines, tant de réussites et tant d’échecs; après tant de vie amoureuse et tant d’incertitudes, tant de satisfactions et de bonheurs mais aussi de frustrations et d’espoirs déçus; après tant de deuils venant "agrémenter" la vie d’une façon si inattendue (on ne s’y fait jamais vraiment)… Après tout cela, voilà la maison de retraite. Jusque là, quand le moral n’était pas au rendez vous, on pouvait ouvrir le frigo et manger un peu de chocolat, on pouvait faire de la marche, on pouvait aller au concert, faire des repas avec des amis ou de la famille… On pouvait sortir son chien ou câliner son chat. Puis il y avait une intimité : ce qu’on veut quand on veut ! Tout seul ou avec le compagnon ou la compagne. On pouvait aller voir du monde… ou rester chez soi.
20 juin 2014

Les changements d'environnement

Nous faisons dans notre vie plusieurs expériences de changement d’environnement. Je vous propose un résumé rapide de quatre de ces étapes. Ceci nous permettra mieux de cerner dans quel contexte d’existence s’inscrit le dernier changement : celui du grand âge ou de la maison de retraite. La naissance C’est sans doute notre première expérience de changement d’environnement. Nous y passons d’un monde où nous bénéficions de tout en continu, vers un monde où il faudra nous habituer à ne l’avoir qu’en discontinu. Nous entrons dans un monde d’alternance du manque et du contentement. L’adolescence Nous n’y sommes plus un enfant mais pas encore un adulte. Nous ne supportons plus de dépendre de nos parents, mais nous ne pouvons toujours pas nous passer d’eux. Nous ne pouvons être dans le monde d’avant, mais ne sommes pas encore dans le monde d’après. Période cruciale aussi où le corps change soudain. Changement "d’habitat": ce n’est plus le corps d’avant, ce n’est pas encore celui d’après. Le milieu de vie (40-50) Un nouveau changement majeur se produit. Entre quarante et cinquante ans, après vingt années d’acharnement pour faire notre situation, l’avoir et le faire perdent à nos yeux de l’intérêt. Ce n’est plus la même énergie, ou en tout cas plus l’envie de l’investir de la même façon. Nous avons alors un souhait de plus de vie, de plus d’être, de plus d’attention, de plus d’authenticité. Mais si l’intérêt (pour les choses) est moins présent, l’attention (pour les gens) n’est pas encore tout à fait au rendez-vous avec la dimension attendue. Pendant un temps, comme il n’y a ni l’un ni l’autre, le quadra-quinqua que nous sommes se met un peu, ou beaucoup, à déprimer. Puis nous arrivons dans ce qu’on peut appeler la maturité… on arrive enfin dans la vie. L’énergie c’est faire, la vie c’est être. Une sorte de véritable âge adulte. La vie et l’énergie sont deux notions très distinctes l’une de l’autre. Parfois ça ne marche pas et nous nous accrochons alors à une attitude d’adolescent immature…Il n’y a pas de quoi sourire : cela est douloureux et pathétique car généralement incompris. Dans ce moment de milieu de vie, la situation change aussi du fait que les enfants que nous avons eus sont adolescents (ils nous renvoient à notre propre adolescence) et que nos parents eux sont âgés (ils nous font entrevoir le bout de notre propre vie). Parfois dans cette époque de notre existence nous essuyons quelques deuils qui font que rien n’est plus comme avant. Décidément, le décor n’est plus le même et c’est une nouvelle vie qui commence. Passage réussi ? Si le passage est réussi, la nouvelle vie qui suit est plus profonde et plus riche, y compris la retraite. La retraite Quand le passage du milieu de vie fut incertain (c’est le plus fréquent) ou vraiment raté (ça arrive plus qu’on ne le croit), quelques uns se raccrocheront à leur travail. Dans ce cas, pour eux, la retraite sera un changement de monde éprouvant. S’ils n’y dépriment pas trop, ils s’y occuperont avec frénésie et se retrouveront moins libres que lors de leur activité professionnelle. Ils ne seront arrêtés que par le grand âge… à la maison de retraite ! Dans ce cas ce sera pour eux une épreuve très lourde. Au contraire, quand le passage du milieu de vie s’est bien déroulé dans le sens d’une réelle maturation, la retraite n’est pas éprouvante. Elle est plus source de vie que d’activisme. Il en découle que, si dans le grand âge la maison de retraite y est néanmoins nécessaire, elle y sera mieux vécue. Des constantes à chaque étape Il est à noter que ces passages, même quand tout va bien, s’accompagnent d’un temps de déprime. Pus précisément, comme à chaque fois que nous sommes confrontés à quelque chose de trop difficile à intégrer spontanément, nous y traversons 5 étapes. La dénégation (On n’y croit pas), la colère (Oh non pas déjà ! C’est trop injuste), le marchandage (comment négocier au mieux pour éviter), la déprime (c’est incontournable), l’acceptation (intégration et passage à l’étape suivante). Naturellement nous prendrons soin de ne pas confondre résignation ou compensation avec acceptation.
20 juin 2014

Comment bien vieillir?

La vieillesse , processus de la fin de vie, est généralement vécu comme un déclin par les personnes qui la vivent. Or c’est un « passage » normal pour chacun, fragile en début et en fin de vie. Il faut savoir qu’il nous est possible d’agir sur les conditions de vie des personnes âgées. Pour bien vieillir il s’agit d’améliorer leur qualité de vie. En effet il faut les accompagner, les aider à trouver des conditions de logement appropriées, avoir un suivi médical adapté. Le maintien à domicile doit être équipé d’appareils adaptés, avoir des rampes qui permettent de se mouvoir sans danger en toute sécurité. Les aspects de la vie sociale et intellectuelle sont extrêmement importants car dans ces domaines la personne âgée se sent diminuée et a tendance à s’isoler, donc il faut leur permettre de maintenir ou recouvrer un rythme de vie adapté qui garantisse l’entrainement des fonctions cognitives.
20 juin 2014

Quelques conséquences de la vieillesse

On peut citer une multitude de conséquences, j'ai décider d'en choisir quelques une comme: •Le blanchiment des cheveux. •La calvitie chez les hommes. •La colonne vertébrale se voûte. •L’hypertension (pression du sang dans les artères). •La cataracte (le cristallin de l’œil s’épaissit d’où une cécité partielle). •La maladie d’Alzheimer, maladie dégénérative des cellules du cerveau, provoquant des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement. •L’ostéoporose, assez fréquente chez les femmes les os deviennent fragiles et se cassent d’où apparaissent des fractures du col du fémur. •La surdité, les problèmes d’audition qui deviennent handicapants Car en effet en vieillissant, le corps se fragilise et des maladies apparaissent.
20 juin 2014

qu'est ce qu'une personne âgée?

Le vieillissement est devenu un sujet de préoccupation de nos jours. Une personne dite « âgée » est une personne d’ un âge avancé. Généralement les personnes autour de 70, 80 ans sont considérées comme faisant partie de la catégorie sociale du »troisième âge » en général dès l’âge de la retraite. Le vieillissement est un processus qui progresse au fur et à mesure du temps. Aujourd’hui l’espérance de vie a augmenté et la santé s’améliore avec les progrès de la médecine. Avec l’avancée de l’âge viennent les modifications physiques et physiologiques d’une personne. Le corps est un peu comme une machine mais qui s’use avec le temps. Ce qui entraine une fragilité, une vulnérabilité physique et physiologique.
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